Le travail de Mari Minato revêt d’éclatantes couleurs directement appliquées sur les murs et les façades des bâtiments.
Apparemment proches de l’abstraction, de l’audace d’une action spontanée, les motifs s’inspirent en réalité d’objets, de paysages ou de scènes très variées vues par l’artiste. Chacune de ces cultures fait l’objet de recherches approfondies récoltées dans ses carnets. Elles prennent la forme de textes, notes et dessins, ces derniers devenant les matrices des installations de Mari Minato.
L’ensemble de son travail prend appui sur un questionnement fondamental : Pourquoi les êtres humains ont-ils commencé à peindre ?
À La Halle, l’artiste propose une installation picturale iridescente à l’échelle de l’ensemble de ses espaces inspirée par l’histoire géologique de la région et les populations anciennes qui l’ont habité.
Bio
Originaire de Kyoto, Mari Minato a présenté son travail dans différents musées, centres d’art et galeries : Biwa Lake’s Horizons, dialogue with the earth (2022, Sokyo Gallery, Atsumi project, Tokyo, Japon), Nagare, Biwa Lake’s Horizons (2022, The Shigaraki Ceramic Cultural Park, Shiga, Japon), Horizons (2021, Kyoto Kyocera Museum of Art, Japon), Vanishing Droplets in à River (2019, Maison Hermès de Ginza, Tokyo, Japon), Notes entre deux fleuves et Retours d’Orient (2017 et 2019, galerie Eric Dupont, Paris), Space Parts (2015, Miyako Yoshinaga Gallery, New-York, USA).
Elle a réalisé des installations permanentes en France et en Ouganda : Acculturation (2018, Maison Internationale de la Cité Internationale Universitaire de Paris), Dérives (2015, vue AU dormitory, Nansana, Ouganda) et Formes sans fin (2014, Hôpital Necker-enfants malades, Paris).