17 janvier – 18 mars 2017
Eppur si muove
Cécile Beau, Nicolas Montgermont, Nikolas Fouré, Audrey Martin, Muriel Joya, Marwan Moujaes, Marion Tampon-Lajarriette

L’exposition collective qui ouvre la programmation artistique 2017 se construit autour d’une tension au premier abord dichotomique : l’homme et l’univers, l’absolument grand et infini et l’extrêmement petit et proche. Le titre Eppur si muove [Et pourtant elle tourne] fait référence à la légendaire phrase que Galilée aurait dit sortant de son procès, après avoir nié ses découvertes face à l’inquisition. La figure du physicien – personnage aussi bien esthète que scientifique - permettra d’articuler le propos de l’exposition autour du regard porté vers les étoiles à la fois comme métaphore du progrès (aller au-delà de la science établie et de nos connaissances...) mais aussi dans une dimension plus contemplative, réflexive, intimiste.

Les œuvres choisies donnent à voir (et à entendre) des géométries impossibles (Marion Tampon-Lajarriette), un trompe-l’œil « chiffré » (Nikolas Fouré), un cosmos en devenir (Cécile Beau et Nicolas Montgermont), une vision de deuil (Marwan Moujaes), de la poussière d’étoile (Muriel Joya) ou encore un observatoire astronomique souterrain (Audrey Martin et Muriel Joya). Il s’agira donc de proposer aux visiteurs une ambiance entre l’observation et l’étonnement, à la fois lyrique et mathématique.

Autour de l’expo

Visite commentée de l’exposition avec la responsable du centre d’art et Guy Brabant, astronome.
Mercredi 8 février à 18h

Conférence Les défis de l’astronomie au XXIe siècle par Guy Brabant suivie d’un échange avec le public (plus d’infos ici → Conférence dans dossier)
Mercredi 8 février à 18h30

Double RDV patrimonial et contemporain sous le signe des étoiles.
Visite de la voûte céleste du Domaine de Saint Jean de Chépy (Tullins) puis de l’exposition Eppur si muove à la Halle.
Samedi 25 février à 15h